En revenant de la bibliothèque je passe devant ces nouvelles poubelles enterrées qui fleurissent dans les centre-ville des villes modernes. L'avantage c'est que les gens hésitent à y jeter des objets qu'ils auraient franchement balancé dans les grandes bennes fourre-tout. Pourquoi ? L'ouverture est étroite et la trappe coince-doigts. En outre, je pense que dans l'imaginaire, le fait de jeter ses ordures dans un trou provoque une sorte de réticence : la terre pourra-t-elle digérer toutes mes merdes ?

Surtout quand il s'agit d'une belle boîte en bois laqué...

Qui cache un microscope !

Avec les lamelles en verre dans une belle boîte.

Il en a fallu du temps mais enfin la chaleur écrase le Sud-Ouest. Il fait chaud dehors, dans la maison et dans le garage. Un peu trop sans doute pour mes bouteilles entreposées pourtant dans un recoin sombre de l'atelier. Ne voulant surtout pas acheter de cave électrique, j'ai entrepris de créer moi-même un placard hermétique, isolé et sombre. 

Avec les chutes de notre tête de lit en plancher je me suis confectionné une porte en bois. Bouton de porte de récup'.

J'ai tenté de doubler la porte avec du polystirène et une plaque d'isorel pour l'aspect lisse (fonds d'étagère IAEK)

De même, j'ai tenté de doubler la paroi de gauche (ohhh les jolis Magnums de Cahors !)

Il y a tout le confort moderne grâce à une lampe à LED un peu capricieuse dont Matthieu voulait se débarasser (il est vrai qu'elle clignote, c'est fatigant à la longue).

Et la plaque de CAVE qui claque, faite main par ma chère et tendre !

Et alors, la température ? Et bien non, ça n'a rien changé, toujours trop chaud... ça va finir en cave électrique ou avec la pelleteuse dans le jardin 

Dans le Sud-Ouest, on ne dit pas que la voiture a un coffre mais une malle. S'agissant d'une malle, parle-t-on d'un coffre ?

Toujours est-il que je suis tombé sur ce coffre en bois dont le couvercle était cassé. 

Un coup de colle, 4 petits clous et c'était réparé

Poncé, verni !

J'ai trouvé dans la rue cet appareil :

Plutôt crado et portant l'inscription au marqueur "ceci n'est pas un sèche-cheveux". C'est en réalité un décapeur thermique et c'est radical contre les peintures. Et ça tombe bien car je vais sans doute bientôt me pencher sur mes volets métalliques dont la peinture est toute cloquée.

En attendant, j'ai décapé le décapeur pour lui donner une apparence plus propre.

Et bien sûr : il fonctionne !